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  Papeete devint la base arrière du C E P, Moruroa et Fangataufa sites d’essais et Hao, base avancée. Exode rural, crise du logement, extension du port de Papeete, édification de casernes (militaires et gendarmes) et de cités pour héberger des milliers de familles venues de l’Hexagone furent nécessaires et «  nécessité fait Loi   ». L’expansion qui en a résulté a permis d’installer une administration dirigée par des gouverneurs, puis par des Hauts commissaires, avant de concéder à l’élite politique du moment des acquis statutaires que s’évertueront à rejeter une minorité grandissante hostile à la présence française et l’on peut les comprendre après analyse objective de cet héritage dont plusieurs pans se révèlent toxiques. Juges et procureurs incarnant la Loi française ont remplacé et bouleversé ainsi l’ordre ancien, reléguant ceux qui exerçaient cet office avant eux à un rôle subalterne le plus souvent, quand ils n’ont pas tout simplement été évincés. Cette aventure humaine a pe
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  Cependant cette facilité n’a que trop rarement été saisie pour la réalisation de programmes de développement économique pérennes. L’économie artificielle installée qui ensuite à longtemps permis une forme d’assistanat électoraliste, a perturbé durablement l’équilibre politique normal, d’autant que les accords ayant instauré le versement annuel d’une rente nucléaire non indexée sur l’évolution du coût de la vie ( lamentable oubli ou préméditation  ? ) ont été remis en question dès la première occasion. Ainsi, la société polynésienne a été année après année dépossédée de son propre développement socio culturel, économique et historique en étant en définitive privée également de la direction des affaires de son pays, et ce au profit de colons accompagnés d’une armée d’occupation et de missionnaires chargés de les convertir à leur religion. Le temps des ari’i était révolu, les ta’ata Tahiti et tous ceux des quatre points cardinaux furent précipités dans un monde calqué, importé et l
  POUVAN’A A OOPA Plusieurs hommes se sont pourtant levés pour contrer ce funeste destin. Avant même la mise en place du Centre d’expérimentation du Pacifique, le plus grand d’entre eux fut victime d’un complot car sacrifié pour l’exemple aux fins d’anéantir la capacité mobilisatrice d’éventuels opposants au projet de Charles DE GAULLE. Le metua Pouvanaa a Oopa déchu de tous ses mandats électifs fut rapidement exilé : en France… La raison d’Etat venait de le frapper. Un général président bénéficiant de complicités locales obtint qu’il soit neutralisé durant des années en le coupant de son lien avec sa terre natale, car sa réputation et son charisme grandissant inquiétait. Le nombre de retombées radioactives a forcément des conséquences incalculables et emporte la conviction de tous ceux qui ont déjà été impactés personnellement ou de manière collatérale car ayant perdu un proche, un parent, un ami, un amour… La rhétorique du mensonge et de l’inertie a trop longtemps été oppos
  «  FRENCH POLYNESIA  » a suscité des envieux au sein de quelques nations du Pacifique dont le pouvoir d’achat est resté bien en deçà de celui des « Tahitiens », mais la crise économique les guettait pourtant et une reconversion dût être entreprise. Que ne l’a-t-on anticipée en dédiant les moyens aux atouts que possède cette terre (jadis ?) bénie des dieux, « paradis océanique » pulvérisé par l’atome ? Sans doute ne fallait-il pas envisager le développement qui aurait permis aux « Tahitiens » de faire comme les Algériens en lutter pour l’accession à leur indépendance. Pays de repli puisque boutée hors d’Afrique du Nord, la France a lorgné sur cette Polynésie située aux antipodes et qui conserve toujours un immense attrait en raison de son étendue géographique de son emprise maritime. Là encore il est question de stratégie, mais géopolitique et économique cette fois. La succession de statuts consentis à des politiques insatiables réclamant des avancées dans tous les domaines po
  UNE PROMESSE NON TENUE GRAVÉE DANS LES MÉMOIRES Charles DE GAULLE s’engagea à désenclaver l’intérieur des terres en faisant construire une route traversière ? Chaque polynésien sait qu’elle n’existe toujours pas. Le projet de route Te Ara Nui et ses opposants qui ont défrayé la chronique sur le sujet, mobilisera toujours les propriétaires des parcelles foncières susceptibles d’être dépossédés au titre de l’intérêt général. La délégation Polynésienne se rendant à la table ronde sur le nucléaire pourrait-elle se prononcer sur l’opportunité de rappeler l’engagement pris il y a cinq décennies afin qu’aboutisse une telle construction de route, non plus traversière, mais à l’image d’ouvrages construits dans certains Etats, comme Hawaii, véritables routes suspendues permettant de fluidifier le trafic sur la côte Ouest ? Ce projet d’envergure (véhicules automobiles et/ou monorail) permettrait de réaliser un second pôle économique avec une meilleure répartition des richesses et l’implan
  QUELQUES PISTES A EXPLORER POUR UN JUSTE RETOUR Depuis qu’a été acquise cette maîtrise de l’atome, des énergies primaires beaucoup plus PROPRES et renouvelables pour certaines ont émergées : le solaire ( photovoltaïque, thermique, thermodynamique ), le géothermique , l’éolien (énergie cinétique vers énergie mécanique, énergie cinétique vers énergie électrique), l’hydroélectricité , les marées (effet gravitationnel), la biomasse (végétal / animal / fongique / bactérienne) solide, liquide et gazeuse . En Polynésie, comme dans d’autres pays du monde océanien, l’énergie houlomotrice représente un enjeu intéressant . Les solutions à l’étude (dispositifs installés en surface / énergie mécanique - ondulations, sur le rivage ou au large – sous l’eau / translation ou mouvements orbitaux – capture des variations de pression au passage des vagues / variations de hauteur d’eau ou capture physique de masse d’eau via une retenue https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique
  Par exemple, en cas de maintien au cours d’un tir, aux Gambier, il était prévu que la population pourrait échapper à l’irradiation la plus élevée des premières heures en se réfugiant dans les églises ( Mauru’uru te atua ) moyennant quelques aménagements. Si le risque estimé dépassait les limites prévues en fin de retombées, la population pourrait embarquer sur les navires ancrés dans la rade ( mais pas avant  !). Pour l’atoll de Tureia  : «  Pas d’évacuation préventive car l’autorisation de tir ne sera donnée que lorsqu’on ne prévoira pas de retombées sur l’atoll entraînant l’absorption de doses supérieures à celles délibérément fixées  » ! ( Données extraites du PV du 13 janvier 1966 de la commission consultative chargée d’étudier les problèmes de sécurité technique relatifs aux essais nucléaires ). Le Haut-commissaire à l’énergie atomique, un général de corps aérien directeur des Centres d’expérimentations nucléaires, un Vice-amiral, des professeurs, docteurs, commandant, ins
  L’ACCÈS A LA TRANSPARENCE NÉCÉSSAIRE EST UN PRÉALABLE INCONTOURNABLE Les archives doivent être rendues consultables et la voie que semble prendre le parlement en ce mois de juin 2021 est une atteinte caractérisée à notre demande. La modification de la Loi portant sur le Code du Patrimoine Français, renforçant le SECRET des documents classifiés pour une durée impossible à appréhender, en raison de sa rédaction privilégiant la prolongation du délais de cinquante ans pour n’autoriser leur accès qu’après la date « de la perte de leur valeur opérationnelle  », définition plus que vague, interdit dès lors aux « peuples » de France et à l’Etat français de faire face à son histoire. En effet, le texte N° 4185, relatif au projet de Loi sur la prévention d’ actes de terrorisme et au renseignement, étudié en procédure accélérée ( première lecture ) par la commission DES LOIS CONSTITUTIONNELLES DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE de l’Assemblée nationale pro
  DEFENSE NATIONALE, MAIS PAS QUE … Tant qu’à faire, autant « capitaliser » les connaissances maîtrisées avant d’interrompre les expérimentation atomiques. Aussi, les scientifiques se sont-ils inscrits dans la recherche permettant de produire à meilleur prix, et donc de vendre de l’énergie pour acquérir en dehors du gaz et du pétrole – les mines de charbon s’épuisant, ou devenant économiquement inexploitables et trop polluantes – une autonomie face aux pays producteurs. Le nucléaire « civil » a longtemps permis de produire une énergie ( propre comme les essais elle aussi   ?) grâce aux centrales nucléaires produisant de l’électricité. Les années 70 furent le point de départ des centrales implantées sur le sol métropolitain en réaction au choc pétrolier. La Polynésie quant à elle, site des expérimentation nucléaires, ne profite absolument pas directement de cet aspect pourtant important des retombées positives pour les habitants de l’hexagone et des autres collectivités dont le
  Notre vie ensemble, mais séparés de l’hexagone lointain et des autres territoires ultra-marins français épargnés ( avec cependant ceux meurtris par l’esclavage, un autre fait colonial ! ) que sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres Australes et Antarctiques Françaises et les îles de Wallis-et-Futuna, exige que la protection de la vie de tous les français, ne soit pas exclusive du droit de ceux qui chez-eux - mais sur des atolls et plusieurs îles pollués ad vitam æternam pour quelques-uns, appartenant à la République Française – persiste cette question du fait nucléaire.   Non définitivement réglée,   elle continuera d’irradier les relations. Certains débats de parlementaires nationaux se positionnant lors de réunion de la commission chargée de voter des projets de Loi d’indemnisation, illustrent bien, hélas, la remise en question de la réelle et insupportable souff
  La réalité, c’est qu’aujourd’hui, ces atolls sont irrémédiablement pollués par des déchets de tous types. Il est donc illusoire d’affirmer pour certains et de croire pour les autres, qu’ils seront totalement décontaminés un jour. L’océan qui les entoure a également été converti en plusieurs endroits, en poubelle nucléaire. Les sites d’immersion en témoignent : Le site «  Novembre  » localisé entre 4 et 8 km de Moruroa Le site «  Oscar  » quant à lui, localisé à 5 à 10 km de distance du même atoll a reçu pas moins de 2 580 tonnes de déchets radioactifs conditionnés , conteneurs béton ou en vrac immergés entre 1974 et 1982. Ils souillent les fonds marins pour l’éternité, à des profondeurs de 2 000 à 2 500 mètres. Leur radioactivité totale (plutonium) est estimée à environ 60 gigabecquerels .   Sur le site «  Hôtel  » de Hao à environ 8 km de l’atoll, ce sont pas moins de 76 tonnes de déchets radioactifs non conditionnés , 310 tonnes de déchets radioactifs en fûts de béton
  MENSONGE ET D É SINFORMATION ONT DUR É DURANT TRENTE ANS ET CELA CONTINUE JUSQU' À CE JOUR   UNE R É PUBLIQUE QUI IRRADIE UNE PARTIE DE SON PEUPLE ULTRA MARIN, Y COMPRIS PLUSIEURS MEMBRES DE SON ARM É E N’AYANT D’AUTRE CHOIX QU’EX É CUTER LES ORDRES, AINSI QUE DU PERSONNEL CIVIL LI É AUX ESSAIS   Il est faux de prétendre M. De Gaulle, «  que la Polynésie a bien voulu être le siège de cette grande organisation destinée à donner à la puissance française le caractère de la dissuasion qui peut, qui doit, à tous, dans un monde dangereux, nous assurer la paix   ». Il est faux d’oser dire «  qu’il y a des compensations [par] le développement qui accompagne cette organisation du centre [et qui] est éclatant  ». Comble du cynisme  : «  C’est que, quand il y a des incidents, on n’informe pas les populations locales et on continue toujours dans la rhétorique rassurante. Ce qui compte pour de Gaulle, c’est vraiment le symbole politique égalisateur de l’atome. Donc de Gaulle pr
  LE PEUPLE POLYNÉSIEN ET LES VÉTÉRANS ONT ÉTÉ DÉLIBÉRÉMENT EXPOSÉS AUX RISQUES ENCOURUS par LES CONTAMINATIONS SUCCESSIVES, SIMPLEMENT PARCE QUE LA FRANCE EN AVAIT BESOIN   Transcription du film édifiant du reporter et écrivain François Reynaert  :   L’EXPLOSION D’UNE BOMBE ATOMIQUE A MORUROA en 1971 (archives INA.FR) :   François Reynaert   (reporter) « Tir depuis le navire de la marine Nationale, l’OURAGAN, et vous voyez des hélicoptères Alouette qui vont décoller si tôt l’expérience, en particulier pour faire des prélèvements aux fins d’études radiologiques pour vérifier que LES EFFETS DE CONTAMINATION NE SE SONT PAS PRODUITS EN DEHORS DE CE QUI ETAIT STRICTEMENT PREVU ET COMPATIBLE AVEC LES REGLES DE SECURITE.   Au début de l’explosion, il y à la boule de feu , le flash plus éblouissant que des milliers de soleils , personne ne peut évidemment le regarder, donc à ce moment-là, tout le monde est retourné avec les lunettes [de protection] sur les yeux. Et puis apr
  HORS DE L’HEXAGONE Où se situe la France et son humanisme lorsqu’elle réserve au peuple polynésien une poubelle à ciel ouvert avec des atolls et les fonds marins qui lui sont proches, sacrifiés sur l’autel de la dissuasion nucléaire, sans même parler des hommes, femmes et enfants impactés sur leur santé ? 2021, la VIOLENCE de l’Etat français en voie d’être assumée au cours du siècle suivant ses expériences nucléaires et radiologiques hors de l’hexagone ? Il ne doit pas s’agir d’une vaine promesse, il va falloir réellement A . S . S . U . M .   E .   R  par des actes, les paroles ne suffiront plus. La « mère patrie » se doit de prendre sur elle, toutes les conséquences de ses choix délibérés. Il lui incombe d’assumer après ces 193 tirs nucléaires les dégâts irrémédiables causés sur l’humain, son environnement naturel et tant d’autres perturbations sociologiques et économiques.   Cancers et mutations génétiques héréditaires des habitants du fenua et des vétérans, pollution de l
  UN PEUPLE TRAIT É  PAR L' É TAT FRANCAIS ET SON ARM É E COMME DES FRAN Ç AIS TOTALEMENT A PART. POURTANT IL S'AGISSAIT BIEN D'ULTRA MARINS DONT LES AÎNÉS PATRIOTES AVAIENT COMBATTU L'ENNEMI HORS DE LEUR FENUA. NOTRE PEUPLE SACRIFIÉ SUR L'AUTEL DE LA SÉCURITÉ DE LA FRANCE MÉTROPOLITAINE #EXPERIMENTATION SUR ET SOUS SOL PA'UMOTU #EXPÉRIENCES SUR HUMAINS CERTAINS FURENT IRRADIÉS PUREMENT ET SIMPLEMENT AUCUN PRINCIPE DE PRÉCAUTION N'AVAIT ÉTÉ APPLIQUÉ POUR LES PROTEGER DES RETOMBÉES QUI LES ONT CONTAMINÉS SAUVEZ NOS  Â MES S . O . S    • • • — — — • • • COBAYES NOUS F Û MES, N É O COLONS VOUS ETES REST É S
  EN TEMPS DE PAIX POUR PRÉVENIR LA GUERRE LA RAISON D’ÉTAT IMPLACABLE IMPOSÉE AU PEUPLE POLYNÉSIEN AVEC LE CONCOURS DE QUELQUES HOMMES POLITIQUES CONCILIANTS Le Centre d’expérimentations du Pacifique – C E P, pour l’indépendance de la France Si vis pacem, para bellum Ce sont 193 essais qui furent réalisés ici, entre 1966 et 1996, en Polynésie, dans le pacifique sud malgré les protestations, y inclues celles des pays avoisinants. Des explosions depuis des barges, puis aériennes, sous ballons, à partir d’avions Mirage IV ont irrémédiablement contaminé notre espace. Puis ce devinrent des explosions sous-marines dans le lagon et enfin des explosions souterraines sous couronne récifale et sous lagon, à Moruroa et Fangataufa. Bombes à neutron ( N ) à rayonnement renforcé et bombes H ( à hydrogène, à fusion ou thermonucléaire ). Autant d’instruments pouvant provoquer des génocides sont testés dans le pacifique, y compris par les Etats-Unis d’Amérique. La mort instantanée faisait sens puis
  #LECHAMPIGNON.FR OU UNE POLYNÉSIE   CONTAMIN É E, IRRADI É E  À LA RECHERCHE DE SITES VIERGES DANS LE PACIFIQUE SUD "FRANÇAIS"  POUR TESTER DES "BOMBES PROPRES"...  EN TEMPS DE PAIX POUR PREVENIR  LA GUERRE LA RAISON D’ÉTAT IMPLACABLE IMPOSÉE AU PEUPLE  POLYNÉSIEN AVEC LE CONCOURS DE QUELQUES  HOMMES POLITIQUES CONCILIANTS Tout fut rendu possible avec une classe politique en partie complice, sinon muselée au temps des gouverneurs, et plus tard, quand vinrent les Hauts commissaires, délégués du gouvernement français, de valeureux  opposants furent marginalisés, réduits au silence avec l’accord implicite d’une majorité.