DEFENSE NATIONALE, MAIS PAS QUE …
Tant qu’à
faire, autant « capitaliser » les connaissances maîtrisées avant
d’interrompre les expérimentation atomiques. Aussi, les scientifiques se
sont-ils inscrits dans la recherche permettant de produire à meilleur prix, et
donc de vendre de l’énergie pour acquérir en dehors du gaz et du pétrole – les mines de charbon s’épuisant, ou devenant
économiquement inexploitables et trop
polluantes – une autonomie face aux pays producteurs.
Le
nucléaire « civil » a longtemps permis de produire une énergie (propre
comme les essais elle aussi ?)
grâce aux centrales nucléaires produisant de l’électricité. Les années 70
furent le point de départ des centrales implantées sur le sol métropolitain en
réaction au choc pétrolier.
La Polynésie quant à elle, site des
expérimentation nucléaires, ne profite absolument pas directement de cet aspect
pourtant important des retombées positives pour les habitants de l’hexagone et
des autres collectivités dont le tarif du kilowatt / heure est beaucoup plus
abordable voire même identique grâce à un système de soutien malgré
l’éclatement géographique.
Ici,
notre statut de région autonome, pays d’outre-mer, empêche encore nos
populations - tous archipels confondus
- d’en bénéficier.
Résultat, le prix de l’électricité à 18 000 km de la France
est très certainement l’un des plus élevés de la République, mais il ne viendra
jamais à l’idée des polynésiens de vouloir que soit implantée une centrale
nucléaire sur leur sol, tant leur méfiance est immense et dorénavant ancrée.
Comment
expliquer cette « peine » à la différence constituant pour les autres
collectivités de France - y compris les
autres composant son outre-mer - un réel avantage en restant aligné par une
volonté de l’Etat « providence », lequel sanctionne en définitive
notre Fenua puisqu’il en est exclu ?
Ne devrions-nous récolter que le négatif que
nous a réservé « mama farani / la mère patrie » en feignant d’ignorer
l’incommensurable contribution, même si imposée par la France du
général-président, Charles De Gaulle ?
Les mots et promesses prononcés par le
président François HOLLANDE en février 2016 résonnent toujours dans l’esprit
des polynésiens. Ce contentieux qualifié par lui de « sensible », parlant
du fait nucléaire affectant nos relations avec la France métropolitaine qui a
renforcé son statut de véritable nation indépendante, doit pourtant être réglé.
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