QUELQUES PISTES A EXPLORER POUR UN JUSTE RETOUR
Depuis
qu’a été acquise cette maîtrise de l’atome, des énergies primaires beaucoup
plus PROPRES et renouvelables pour certaines ont émergées : le solaire (photovoltaïque, thermique, thermodynamique), le géothermique, l’éolien
(énergie cinétique vers énergie mécanique, énergie cinétique vers énergie
électrique), l’hydroélectricité, les marées (effet gravitationnel), la biomasse (végétal / animal /
fongique / bactérienne) solide, liquide
et gazeuse.
En
Polynésie, comme dans d’autres pays du monde océanien, l’énergie houlomotrice représente un enjeu intéressant .
Les solutions à l’étude
(dispositifs installés en surface / énergie mécanique - ondulations, sur le
rivage ou au large – sous l’eau / translation ou mouvements orbitaux – capture
des variations de pression au passage des vagues / variations de hauteur d’eau
ou capture physique de masse d’eau via une retenue https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/energie-houlomotrice-ou-energie-des-vagues ) peuvent être expérimentées en fonction des
sites et bassins de population concernés.
L’ENÉRGIE MARINE A PROSPECTER
Sur l’ensemble de notre territoire géographique, une source
d’énergie propre, inépuisable et à large surface d’exploitation devrait être étudiée.
Elle réside dans les courants marins et dans le phénomène gravitationnel
impactant les nombreuses passes à courant des îles et atolls dont les mouvement
rentrants (flux) et sortants (reflux) au gré des saisons, du vent et
de la houle constituent fort probablement à terme une source d’énergie
maîtrisable. Un partenariat scientifique régional sous l’égide de la France
devrait offrir de grandes perspectives pour l’avenir si cette piste s’avérait
économiquement viable et transposable chez nos voisins où la même configuration
naturelle existe.
La rentabilité et le coût de raccordement électrique à des
systèmes répartis le long du littoral permettant le cas échéant de réinjecter
cette production dans le réseau de l’EDT et de ses filiales pour les îles en
disposant, pourraient contribuer à faire baisser les coûts de facturation du
KWH. Tahiti qui concentre le bassin de population le plus important entre
Mahina et Papara serait un site de projet de recherche à privilégier en raison
de ses atouts. S’agissant des atolls et des autres îles impactées durablement à
l’année par le phénomène de sècheresse, une des exploitations immédiatement
applicable serait la désalinisation de
l’eau de mer pour la rendre potable en faveur des populations trop
longtemps contraintes de consommer de l’eau de pluie (jadis contaminée après les tirs aériens) et même l’eau saumâtre
tirée directement du sol ou du plateau corallien lorsque les réserves étaient
épuisées.
Le prix du kWh en
Polynésie, en France et en Europe :
32. 77 Fcfp à Tahiti
15,35 c d’euros en France, soit
18 f cfp
14,6 c d’euros en Europe, soit
17,47 f cfp
La
transition énergétique est devenue un défi pour l’humanité et elle concerne
également la Polynésie. Alors que la configuration géographique de notre collectivité
offre un fort potentiel, il reste encore trop timidement exploité pour être
démocratisé en raison des coûts relatifs à l’éloignement qui engendre des
charges supplémentaires. C’est pourtant
un des domaines ou un partenariat sincère pourrait fédérer les forces vives de
la Polynésie, et qui représente des ressources de développement disponibles
avec des créations d’emplois.
La
reconversion des sites militaires rétrocédés à certaines communes de Polynésie
sans grand projets particuliers possibles faute de financement publics
conséquents alloués pour les accompagner, est pourtant un enjeu majeur.
Des
formations diplômantes dans ce secteur sur des cursus adaptés permettraient
avec l’aide financière de l’Etat et de l’Europe, complétée par une forte défiscalisation
ciblée sur un plan échelonné en fonction des besoins à définir pour chaque
archipel et leur chef-lieu, de maintenir les populations éloignées du centre
économique que représente Tahiti tout en contribuant au propre développement
des îles.
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