« FRENCH POLYNESIA » a suscité des
envieux au sein de quelques nations du Pacifique dont le pouvoir d’achat est
resté bien en deçà de celui des « Tahitiens », mais la crise
économique les guettait pourtant et une reconversion dût être entreprise.
Que ne
l’a-t-on anticipée en dédiant les moyens aux atouts que possède cette terre
(jadis ?) bénie des dieux, « paradis océanique » pulvérisé par
l’atome ?
Sans
doute ne fallait-il pas envisager le développement qui aurait permis aux
« Tahitiens » de faire comme les Algériens en lutter pour l’accession
à leur indépendance.
Pays de repli puisque boutée hors d’Afrique
du Nord, la France a lorgné sur cette Polynésie située aux antipodes et qui
conserve toujours un immense attrait en raison de son étendue géographique de
son emprise maritime.
Là encore
il est question de stratégie, mais géopolitique et économique cette fois. La
succession de statuts consentis à des politiques insatiables réclamant des
avancées dans tous les domaines possibles et dont l’histoire judiciaire a
cependant confirmé pour certains, celui moins enviable de corrompus, n’a pas
provoqué de mutations sensibles malgré la capacité d’agir en se gouvernant
« librement » comme le précise la Loi organique de 2004.
Les
4 804 000 de Km2 de la Polynésie française recèlent de richesses à
haut potentiel peu exploitée comme la pêche au large, mais également plusieurs
restent non exploitées (encroutements
cobaltifères aux Tuamotu, platine aux Australes, nodules polymétalliques,
terres rares).
MORUROA / Aopuni - W 138°55' / S 21°52' - Fanga-taufa /Ahunui
Cette
Cythère souillée qu’il va falloir gérer, générations après génération,
véritable héritage radio actif qui ne cesse de mobiliser les oncologues du
Fenua, sans que l’on sache en définitive et selon l’Etat français si les
cancers qui déciment les polynésiens sont réellement liés, tant aux essais
atmosphériques que souterrains qu’à d’autres facteurs, reste toutefois
attractive. Elle faillit tout de même porter le nom de Tahiti Nui, sur
l’initiative avortée de l’ex homme fort de la Polynésie française gouvernant de
façon quasi tyrannique notre collectivité.
C’est en
tous cas le postulat assumé aux antipodes de Tahiti, inversement aux
affirmations de ceux toujours plus nombreux qui fédèrent, convaincus du
contraire et pour une grande majorité de cancers.
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