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L’ACCÈS A LA TRANSPARENCE NÉCÉSSAIRE EST UN PRÉALABLE INCONTOURNABLE

Les archives doivent être rendues consultables et la voie que semble prendre le parlement en ce mois de juin 2021 est une atteinte caractérisée à notre demande. La modification de la Loi portant sur le Code du Patrimoine Français, renforçant le SECRET des documents classifiés pour une durée impossible à appréhender, en raison de sa rédaction privilégiant la prolongation du délais de cinquante ans pour n’autoriser leur accès qu’après la date « de la perte de leur valeur opérationnelle », définition plus que vague, interdit dès lors aux « peuples » de France et à l’Etat français de faire face à son histoire.

En effet, le texte N° 4185, relatif au projet de Loi sur la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, étudié en procédure accélérée (première lecture) par la commission DES LOIS CONSTITUTIONNELLES DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE de l’Assemblée nationale propose l’adoption de nouvelles dispositions particulièrement restrictives, relatives aux archives intéressant la défense nationale. 

Cette première étape sera suivie d’autres et devrait rentrer en vigueur le lendemain de sa publication au J O R F, et d’autant plus en Polynésie irradiée. Les chercheurs, historiens, scientifiques, auront raison de saisir le Conseil Constitutionnel, si ce droit fondamental d’effectuer des recherches leur est dorénavant refusé à l’initiative de la ministre des Armées.

Cette culture du secret imposée à tous car ces retombées atomiques dans le Pacifique, à l’instar de celles de TCHERNOBYL qui a vécu cette catastrophe nucléaire historique en 1986, avaient pourtant profondément marqué l’opinion publique européenne directement concernée par le déplacement du nuage radioactif (sous forme de panache) qui sous l’effet des vents a entraîné des retombées sur les pays la composant au premier rang desquels la France impactée au sud et à l’est… La controverse sur le niveau négligeable des traces relevées pour la santé fit long feu. 

En Polynésie, plusieurs tirs sur barge et sous ballons entre 30 à 150 kilotonnes furent suivis de déplacement atmosphériques contaminant les populations autochtones de Mangareva, Tureia, et Tahiti. Les autorités militaires et sanitaires de l’armée n’hésitèrent pas à calculer les risques encourus par les populations concernées et à les leur faire supporter sans JAMAIS les prévenir. La détermination d’une dose « accident » a été évaluée et appliquée au regard de la norme « supportable », comme s’il s’agissait de cobayes.

C’était faire peu de cas des vies qu’ils exposaient dès lors en s’arrogeant le droit « d’apprécier le moment où la population concernée devait ou non être évacuée et quel avantage elle pouvait en retirer » !

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